Les terreurs nocturnes

Les terreurs nocturnes à ne pas confondre avec les cauchemars, sont « des parasomnies (comportement anormal pendant le sommeil) et, à ce titre, traduisent une activité anormale du système nerveux central, par l’intermédiaire du système musculaire squelettique ou du système nerveux végétatif. » D’où viennent-elles ? Comment s’en prémunir ? à toutes ces questions, nous avons les réponses et mêmes les solutions à mettre en œuvres pour retrouver un sommeil calme et apaisant. C’est d’ailleurs tout le sujet de ce billet de blog.

Sommaire

  1. D’où viennent les terreurs nocturnes ?
  1. Quels sont les personnes les plus susceptible d’être touchées ?
  1. Comment se protéger contre les terreurs nocturnes ?
  1. Conclusion

D’où viennent les terreurs nocturnes ?

Bravez les ténèbres de la nuit, même lorsque les terreurs se réveillent !

Les terreurs nocturnes se distinguent des cauchemars par le fait que la personne atteinte n’en garde généralement aucun souvenir, contrairement aux cauchemars, dont les images peuvent persister tout au long de la journée. Elles font partie des parasomnies, qui regroupent des phénomènes anormaux se produisant pendant le sommeil profond ou paradoxal. Parmi les causes identifiées figurent la fièvre, le stress aigu, l’asthme, le manque de sommeil, le reflux gastro-œsophagien ou encore certains médicaments. Ce trouble peut également être héréditaire. Les symptômes incluent des cris, des pleurs, des mouvements brusques, une transpiration excessive, une tachycardie et une agitation intense. Face à un épisode, il est recommandé de ne pas réveiller la personne ni de la toucher, afin d’éviter d’aggraver la crise. Il convient plutôt d’attendre qu’elle se calme et se recouche d’elle-même. En cas de réveil, il est conseillé de rester calme et de ne pas montrer d’inquiétude.

Quels sont les personnes les plus susceptible d’être touchées ?

Éradiquer les ombres de la nuit

Les terreurs nocturnes touchent principalement les enfants, en particulier entre 18 mois et 4 ans, et tendent à disparaître vers 6 ou 7 ans. Elles surviennent généralement au cours des trois premières heures de sommeil, pendant la phase de sommeil lent. Contrairement aux cauchemars, l’endormissement de l’enfant après une terreur nocturne est rapide. Ce phénomène est considéré comme une étape normale du développement, en particulier entre 3 et 7 ans.

Chez les adultes, les terreurs nocturnes sont plus rares et peuvent être déclenchées par des facteurs comme la consommation d’alcool, de caféine, de stimulants, ainsi que par des troubles psychologiques tels que l’anxiété, la dépression, le trouble bipolaire ou encore le stress post-traumatique. Toutefois, chez la majorité des enfants, ces épisodes cessent naturellement avec la croissance et deviennent extrêmement rares après l’âge de 10 ans.

Comment se protéger contre les terreurs nocturnes ?

Pour pallier les soucis

 

Pour prévenir les terreurs nocturnes, il est essentiel d’assurer un environnement de sommeil calme et apaisant. Chez l’enfant, il convient d’éviter toute stimulation excessive avant le coucher. Pour les adultes, la modération dans la consommation de substances psychoactives comme l’alcool et la caféine est recommandée.

Il est également préférable d’éviter les activités physiques intenses, les repas lourds et les sollicitations mentales excessives en soirée. Des exercices de respiration simples peuvent favoriser la détente. Maintenir une chambre bien aérée avec une température autour de 18°C contribue aussi à un sommeil de meilleure qualité.

Chez l’enfant, l’homéopathie peut parfois être bénéfique. Cependant, en cas de terreurs nocturnes persistantes, consulter un professionnel de santé (médecin, psychologue, pédiatre ou spécialiste du sommeil) reste la meilleure approche pour trouver des solutions adaptées.

Conclusion

Les terreurs nocturnes sont des parasomnies qui affectent principalement les enfants entre 3 et 7 ans. Elles se manifestent par des symptômes tels que des cris, des gémissements, des pleurs, des mouvements brusques, une transpiration excessive, une forte agitation, ainsi qu’une tachycardie et une confusion au réveil. Pour les prévenir, il est recommandé de créer un environnement de sommeil serein, d’éviter la surstimulation chez les enfants et de limiter la consommation de substances excitantes ou de repas lourds chez les adultes avant le coucher. Des exercices de respiration et une bonne aération de la chambre peuvent également être bénéfiques. Toutefois, la meilleure solution reste de consulter un professionnel de santé en cas de troubles persistants.
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